Christine MIRGALET
Christine MIRGALET
Peinture
30700 LA CAPELLE ET MASMOLÈNE
Tél. : 06 74 04 18 21
Mail : [email protected]
Web : www.christinemirgalet.com
Ce travail joue sur la légèreté du registre de l’humour, tout en témoignant d’une indéniable maîtrise technique. Et aussi, plus qu’il n’y paraît, d’une réflexion sur la création contemporaine.
Le parti pris de l’approche naturaliste introduit un brouillage des frontières entre le monde supposé sérieux et neutre de la science et celui prétendument fantaisiste de la création artistique. Mais chacun sait ce que certains dessins techniques ou planches de botanique peuvent contenir de poésie. Christine Mirgalet jongle avec ces délimitations étanches pour en faire un parti pris esthétique.
On peut trouver, dans ces travaux, quelque chose de l’autoportrait collectif via les papiers plus ou moins dérisoires qui témoignent de cet ici et maintenant de nos vies. Ses œuvres sont datées par les matériaux mêmes qui les composent.
L’on y perçoit également l’inquiétude de « faire de l’art » en ne s’affrontant pas à la Création Culturelle avec son singulier, son féminin, sa majuscule. Faut-il, aujourd’hui, pour être artiste, s’inscrire toujours dans la nouveauté, à contre-pied ? Faut-il se positionner comme un chercheur, sous peine de se voir disqualifier : amateur, au mauvais sens du terme ?
Le travail de Christine Mirgalet s’essaie à être et artistique, et amateur. La rigueur dans la démarche comme dans l’exigence plastique lui donne sa pleine légitimité. Mais la distance et l’humour qu’elle y met lui permettent ce pas de côté auquel elle semble attachée.
Peinture
30700 LA CAPELLE ET MASMOLÈNE
Tél. : 06 74 04 18 21
Mail : [email protected]
Web : www.christinemirgalet.com
Ce travail joue sur la légèreté du registre de l’humour, tout en témoignant d’une indéniable maîtrise technique. Et aussi, plus qu’il n’y paraît, d’une réflexion sur la création contemporaine.
Le parti pris de l’approche naturaliste introduit un brouillage des frontières entre le monde supposé sérieux et neutre de la science et celui prétendument fantaisiste de la création artistique. Mais chacun sait ce que certains dessins techniques ou planches de botanique peuvent contenir de poésie. Christine Mirgalet jongle avec ces délimitations étanches pour en faire un parti pris esthétique.
On peut trouver, dans ces travaux, quelque chose de l’autoportrait collectif via les papiers plus ou moins dérisoires qui témoignent de cet ici et maintenant de nos vies. Ses œuvres sont datées par les matériaux mêmes qui les composent.
L’on y perçoit également l’inquiétude de « faire de l’art » en ne s’affrontant pas à la Création Culturelle avec son singulier, son féminin, sa majuscule. Faut-il, aujourd’hui, pour être artiste, s’inscrire toujours dans la nouveauté, à contre-pied ? Faut-il se positionner comme un chercheur, sous peine de se voir disqualifier : amateur, au mauvais sens du terme ?
Le travail de Christine Mirgalet s’essaie à être et artistique, et amateur. La rigueur dans la démarche comme dans l’exigence plastique lui donne sa pleine légitimité. Mais la distance et l’humour qu’elle y met lui permettent ce pas de côté auquel elle semble attachée.
Rui ALBERTO,
Maître de conférences en esthétique et sciences de l’art,
Faculté d’Education, Université Montpellier II
Maître de conférences en esthétique et sciences de l’art,
Faculté d’Education, Université Montpellier II