Claude BIDAL
Claude BIDAL
Structures
69007 LYON
Tél. : 06 13 40 14 87
Courriel : [email protected]
Web : Ici
Né en France en 1965, je rentre à l'école des beaux-arts d'Annecy "France" en 1985. Outre les arts plastiques, j'étudie la musique au Conservatoire de cette même ville depuis 1984. Ce domaine m'était familier car né dans une famille de mélomanes et de musiciens, je pratiquais un instrument de musique depuis mon enfance. En 1991 je me consacre essentiellement à la peinture, 4 ans après, une ligne d'expression est clairement définie : dès lors elle sera abstraite.
La vision de Vassili Kandinsky et de Paul Klee a été révélatrice pour mon travail. Les écrits de ces deux peintres m'ont fortement impressionné, tout comme l’approche inspirée des Surréalistes, mais mon approche est vraiment personnelle. La théorie ainsi que la démarche intellectuelle sont abandonnées au profit de la perception des vibrations des lieux, des objets et des êtres vivants. L'abstraction est donc toute désignée pour exprimer cet espace, ce comma qui parfois nous révèle des formes que nous semblons reconnaître.
Mon approche du sujet traité fait appel à la perception. Le lâcher-prise en est le maître mot ; faire taire son mental, ne pas raisonner mais écouter simplement, être réceptif au sujet, à la matière. Ne pas intellectualiser et interférer le moins possible. Si au préalable il peut être utile de connaître le sujet, au moment ultime il faut être vide pour recevoir, écouter simplement. L’enfant découvre simplement, spontanément puis perd peu à peu cette faculté en grandissant par l’éducation, l’intellect et l’illusion.
Ma peinture fonctionne telle la tache d'encre sur une feuille blanche qui se transforme en papillon ou en dragon suivant la personne qui regarde. Ce phénomène, je le décuple par les couleurs, les traits, la transparence ou l'épaisseur, la luminosité, l'intensité, la juxtaposition de différents tableaux et leurs sens respectifs (forma carré lisible dans les quatre directions). La technique tout comme la matière est totalement au service du sujet. Elle abandonne l'équilibre qui nécessite la pesanteur, au profit de la dynamique, c’est une alchimie. Avec tous ces outils à ma disposition, l’œuvre est support de la projection de mon subconscient et de celui qui regarde. C'est alors un dialogue, un moment privilégié de communion.
Au bout de plusieurs mois de travail naît TAROT inspiré du Tarot de Marseille. Grâce à l'abstraction, l'iconographie de ces cartes appelées lames ou arcanes, issues d'une culture très marquée, est convertie en émotion. Leur lecture peut rappeler celle du marc de café, de la carapace de tortue, des entrailles de mouton, dans diverses cultures. Ce fut une exploration décisive qui m'a ouvert des horizons infinis et une formidable aventure où chaque jour et chaque heure, fut rythmée par les Arcanes "cartes" du Tarot de Marseille. Au gré des tirages, les arcanes influençaient mes expériences que je projetais sur un support, comme un jeu de miroir. Je n'ai pas utilisé cet outil pour prédire, mais comme un révélateur.
MOYEN-AGE est approché par projection. Je perçois des émotions, des sensations, des odeurs, des sons ou parfois des images. Cette époque m'a toujours attiré par ses chants et motets ; par ses troubadours, ses chansons du quotidien d’ hommes et de femmes vivant en ce temps là. Avoir joué dans un quatuor de musique ancienne a sans doute été une ouverture, un fil conducteur pour accéder à ce sujet. Dans les fresques et enluminures on peut découvrir une autre dimension du monde. Pour nous cet age qui nous semble obscur est presque un autre monde fait de contraste violent et extrême qui s'harmonise parfois avec la beauté de la poésie.
AROMA, fruit d'une rencontre, est une expérience nouvelle pour moi ou l'arôme "vibration" entre directement dans mon corps par le sens de l'odorat. C’est aussi une invitation à entrer dans cet espace olfactif. Le format des tableaux est plus intime et faire l'expérience (nez plus oeil) est vraiment ludique. Je peux difficilement mettre des mots sur ce que je sens ou ressens ; le fait de définir une fragrance me donne l’impression de l’enfermer. Lui donner une forme, une couleur et un aspect lui offre une autre dimension ou elle peut encore se développer par le regard porté sur l’œeuvre.
Visualisation, magnétisation et abstraction
La technique de visualisation est aujourd'hui très répandue, et bon nombre d'entreprises l'utilisent en séminaires pour se fixer des objectifs de profit, souvent à des fins égoïstes. Il s'agit de se fixer un but clair et de le voir concrètement, comme s’il était déjà réalisé. Dans ce cas il on ne fait pas appel à l'abstraction puisque l'objectif est de densifier la pensée au point de la rendre concrète. Pour la magnétisation il s'agit de laisser venir à soi, d'être ouvert et réceptif à ce qui ce passe.
Il ne faut donc surtout pas vouloir quoi que ce soit, ni de se fixer un but. Les vibrations utilisent tous les sens disponibles et ouverts pour communiquer ; Plus ces derniers sont éveillés, plus les résultats sont probants. Dès lors tout peut apparaître : formes concrètes ou abstraites, images, sons, goût, sensations diverses, odeurs, idées ou émotions ; d’où l'utilité d'avoir un esprit entraîné à recevoir librement.
Si dans un premier temps et sur certains plans, la forme nous aide, elle doit cependant être dépassée et transcendée pour s’ouvrir au monde de l’abstrait visible et invisible.
Musique et abstraction
La musique est l'exemple type du détachement de la forme. Prenons pour exemple la mer de Claude Debussy. Nous n'entendons pas réellement le bruit des vagues, ni des mouettes ; Auquel cas se serait de la musique dite concrète ou électroacoustique qui utilise le son véritable de notre environnement et le dissèque, le compresse, le rallonge, le déforme plus ou moins pour en faire une matière sonore à part entière que parfois nous reconnaissons, suivant le but recherché. Il s’agit dans cette musique comme dans d'autres, de référents, de normes et d'allusions faisant appel à notre mental "mémoire" autant qu'à notre émotionnel. La musique n'a nul besoin de se conformer à la réalité de l'objet, mer, montagne, fleuve, colère, etc. Depuis toujours le compositeur est libre d'utiliser son langage propre, de codes et d'allusions au réel. La musique se suffit à elle-même et tout le monde en convient, personne ne lui demande de ressembler une prétendue réalité. Les arts plastiques et visuels ont aussi cette liberté.
Que ce soit les éléments ou les règnes . De l’étoile à la cellule en passant par l’humain et ces créations. Ce qui m'intéresse de mettre en valeur, ce sont les sous-jacentes, les pulsions intimes qui articulent et poussent les choses. Tout cela se manifeste au niveau de la vibration par interférence. Les capter et les exprimer est mon seul but. Souvent cette réalité me saute au visage. Par plans successifs et sous plusieurs angles on peut voir ces strates, tableau par tableau ou séparément, en plusieurs oeuvres. Chaque plan manifeste des énergies qui interagissent à leur niveau respectif mais qui influencent également les autres plans. Ce sont les couleurs, les formes qui s'attirent, se repoussent, s'absorbent ou se déchirent etc.
Mon rôle est celui du transmetteur, du médium entre l'unité source et la matière, pareillement à tous ceux qui l'exploitent dans leur inspiration pour créer, c'est à dire mettre sur le plan matériel et visible ce qui préexiste.
J'ai fait le choix de développer les thèmes comme ils se présentent à moi, au fil des rencontres. J'entends par-là, rencontre avec une personne, une situation, un lieu, un livre ou n'importe quel objet. Cela implique d'être à l'écoute et disponible à cet instant et de ne pas trop suivre une idée fixe. Ainsi l’on retrouve toujours le même jeu pictural à un niveau ou un autre, à travers "des objets" différents, lesquels s'enrichissent mutuellement.
C'est pourquoi seul le forma carré et l'encadrement est constant alors qu'une totale liberté se manifeste au travers de l'inspiration. C'est le sujet seul qui guide l'acte de peindre et non une recherche de style. Il s'installe de lui-même par la personnalité de l'artiste.
Le véritable outil utilisé n'est pas le pinceau, la spatule ou diverses impressions, variables en fonction du besoin ; mais la faculté réceptive et l'inspiration puisées dans l’univers auquel j’appartiens, et ou tout être se nourrir. Tous, nous y avons accès puisque nous en faisons partie. Chacun reçoit en fonction des sens et facultés de sa conscience en éveil.
Nous sommes comme des antennes qui captent une certaine longueur d'onde, une largeur de bande bien précise en fonction de l'ouverture de cette conscience. Ainsi le scientifique, le politique, le créateur, l’artisan, le pêcheur, etc, reçoivent à leur niveau certaines informations et s’inspirent également de ce tronc commun qui de toute évidence ne nous appartient pas personnellement.
L’abstraction permet de prendre pleinement conscience de l’univers de son interaction, de ses dimensions et même de les vivres. Mon but n’est pas la décoration mais l’expression et le souhait d’ouvrir notre esprit à une vue plus holistique de l’univers.
La peinture abstraite touche la partie sensible du public comme elle la touchée en moi. Elle vient à moi, me transporte. Il y a un premier contact dans mon quotidien, un moment, un regard, une lecture, une écoute, une compréhension, une vision. Dès lors cette impression n’aura de cesse que lorsqu’elle sera traduite en peinture. Là elle va prendre vie, s’épanouir et partager. Maintenant on peut voyager en elle et avec elle. L’œuvre prend contact avec nous si on est ouvert et disponible. Le fait même que ce soit une forme abstraite évite de nous enfermer dans une culture, dans un culte. Si tout est forme, de l’idée à la roche, en passant par toutes les espèces vivantes. Celle-ci n’a pas pour ambition de représenter mais juste de suggérer une possibilité, une hypothèse de travail, une invitation au voyage.
Par l’émotion, l’œuvre rend sensible à la différence. La différence avec l’autre ou d’autres systèmes, d’autres règnes, de forme de vie, etc. Cela nous donne une attention seconde. Une attention au-delà des apparences ou tout nous est donné « pré-pensée » .
J’accorde là plus grande attention au fait que mon travail soit foncièrement positif. La souffrance et le tragique n’a pas besoin de moi pour se répandre. Je préfère que l’œuvre apporte la meilleure énergie possible ; qu’elle apporte de l’harmonie car elle va vive avec des humains certainement dans une maison. C’est précisément cette énergie que l’on reconnaît et qui nous touche dans l’oeuvre. Je suis convaincu que c’est une note qui va entrer en harmonie avec la vie et le quotidien de son entourage.
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69007 LYON
Tél. : 06 13 40 14 87
Courriel : [email protected]
Web : Ici
Né en France en 1965, je rentre à l'école des beaux-arts d'Annecy "France" en 1985. Outre les arts plastiques, j'étudie la musique au Conservatoire de cette même ville depuis 1984. Ce domaine m'était familier car né dans une famille de mélomanes et de musiciens, je pratiquais un instrument de musique depuis mon enfance. En 1991 je me consacre essentiellement à la peinture, 4 ans après, une ligne d'expression est clairement définie : dès lors elle sera abstraite.
La vision de Vassili Kandinsky et de Paul Klee a été révélatrice pour mon travail. Les écrits de ces deux peintres m'ont fortement impressionné, tout comme l’approche inspirée des Surréalistes, mais mon approche est vraiment personnelle. La théorie ainsi que la démarche intellectuelle sont abandonnées au profit de la perception des vibrations des lieux, des objets et des êtres vivants. L'abstraction est donc toute désignée pour exprimer cet espace, ce comma qui parfois nous révèle des formes que nous semblons reconnaître.
Mon approche du sujet traité fait appel à la perception. Le lâcher-prise en est le maître mot ; faire taire son mental, ne pas raisonner mais écouter simplement, être réceptif au sujet, à la matière. Ne pas intellectualiser et interférer le moins possible. Si au préalable il peut être utile de connaître le sujet, au moment ultime il faut être vide pour recevoir, écouter simplement. L’enfant découvre simplement, spontanément puis perd peu à peu cette faculté en grandissant par l’éducation, l’intellect et l’illusion.
Ma peinture fonctionne telle la tache d'encre sur une feuille blanche qui se transforme en papillon ou en dragon suivant la personne qui regarde. Ce phénomène, je le décuple par les couleurs, les traits, la transparence ou l'épaisseur, la luminosité, l'intensité, la juxtaposition de différents tableaux et leurs sens respectifs (forma carré lisible dans les quatre directions). La technique tout comme la matière est totalement au service du sujet. Elle abandonne l'équilibre qui nécessite la pesanteur, au profit de la dynamique, c’est une alchimie. Avec tous ces outils à ma disposition, l’œuvre est support de la projection de mon subconscient et de celui qui regarde. C'est alors un dialogue, un moment privilégié de communion.
Au bout de plusieurs mois de travail naît TAROT inspiré du Tarot de Marseille. Grâce à l'abstraction, l'iconographie de ces cartes appelées lames ou arcanes, issues d'une culture très marquée, est convertie en émotion. Leur lecture peut rappeler celle du marc de café, de la carapace de tortue, des entrailles de mouton, dans diverses cultures. Ce fut une exploration décisive qui m'a ouvert des horizons infinis et une formidable aventure où chaque jour et chaque heure, fut rythmée par les Arcanes "cartes" du Tarot de Marseille. Au gré des tirages, les arcanes influençaient mes expériences que je projetais sur un support, comme un jeu de miroir. Je n'ai pas utilisé cet outil pour prédire, mais comme un révélateur.
MOYEN-AGE est approché par projection. Je perçois des émotions, des sensations, des odeurs, des sons ou parfois des images. Cette époque m'a toujours attiré par ses chants et motets ; par ses troubadours, ses chansons du quotidien d’ hommes et de femmes vivant en ce temps là. Avoir joué dans un quatuor de musique ancienne a sans doute été une ouverture, un fil conducteur pour accéder à ce sujet. Dans les fresques et enluminures on peut découvrir une autre dimension du monde. Pour nous cet age qui nous semble obscur est presque un autre monde fait de contraste violent et extrême qui s'harmonise parfois avec la beauté de la poésie.
AROMA, fruit d'une rencontre, est une expérience nouvelle pour moi ou l'arôme "vibration" entre directement dans mon corps par le sens de l'odorat. C’est aussi une invitation à entrer dans cet espace olfactif. Le format des tableaux est plus intime et faire l'expérience (nez plus oeil) est vraiment ludique. Je peux difficilement mettre des mots sur ce que je sens ou ressens ; le fait de définir une fragrance me donne l’impression de l’enfermer. Lui donner une forme, une couleur et un aspect lui offre une autre dimension ou elle peut encore se développer par le regard porté sur l’œeuvre.
Visualisation, magnétisation et abstraction
La technique de visualisation est aujourd'hui très répandue, et bon nombre d'entreprises l'utilisent en séminaires pour se fixer des objectifs de profit, souvent à des fins égoïstes. Il s'agit de se fixer un but clair et de le voir concrètement, comme s’il était déjà réalisé. Dans ce cas il on ne fait pas appel à l'abstraction puisque l'objectif est de densifier la pensée au point de la rendre concrète. Pour la magnétisation il s'agit de laisser venir à soi, d'être ouvert et réceptif à ce qui ce passe.
Il ne faut donc surtout pas vouloir quoi que ce soit, ni de se fixer un but. Les vibrations utilisent tous les sens disponibles et ouverts pour communiquer ; Plus ces derniers sont éveillés, plus les résultats sont probants. Dès lors tout peut apparaître : formes concrètes ou abstraites, images, sons, goût, sensations diverses, odeurs, idées ou émotions ; d’où l'utilité d'avoir un esprit entraîné à recevoir librement.
Si dans un premier temps et sur certains plans, la forme nous aide, elle doit cependant être dépassée et transcendée pour s’ouvrir au monde de l’abstrait visible et invisible.
Musique et abstraction
La musique est l'exemple type du détachement de la forme. Prenons pour exemple la mer de Claude Debussy. Nous n'entendons pas réellement le bruit des vagues, ni des mouettes ; Auquel cas se serait de la musique dite concrète ou électroacoustique qui utilise le son véritable de notre environnement et le dissèque, le compresse, le rallonge, le déforme plus ou moins pour en faire une matière sonore à part entière que parfois nous reconnaissons, suivant le but recherché. Il s’agit dans cette musique comme dans d'autres, de référents, de normes et d'allusions faisant appel à notre mental "mémoire" autant qu'à notre émotionnel. La musique n'a nul besoin de se conformer à la réalité de l'objet, mer, montagne, fleuve, colère, etc. Depuis toujours le compositeur est libre d'utiliser son langage propre, de codes et d'allusions au réel. La musique se suffit à elle-même et tout le monde en convient, personne ne lui demande de ressembler une prétendue réalité. Les arts plastiques et visuels ont aussi cette liberté.
Que ce soit les éléments ou les règnes . De l’étoile à la cellule en passant par l’humain et ces créations. Ce qui m'intéresse de mettre en valeur, ce sont les sous-jacentes, les pulsions intimes qui articulent et poussent les choses. Tout cela se manifeste au niveau de la vibration par interférence. Les capter et les exprimer est mon seul but. Souvent cette réalité me saute au visage. Par plans successifs et sous plusieurs angles on peut voir ces strates, tableau par tableau ou séparément, en plusieurs oeuvres. Chaque plan manifeste des énergies qui interagissent à leur niveau respectif mais qui influencent également les autres plans. Ce sont les couleurs, les formes qui s'attirent, se repoussent, s'absorbent ou se déchirent etc.
Mon rôle est celui du transmetteur, du médium entre l'unité source et la matière, pareillement à tous ceux qui l'exploitent dans leur inspiration pour créer, c'est à dire mettre sur le plan matériel et visible ce qui préexiste.
J'ai fait le choix de développer les thèmes comme ils se présentent à moi, au fil des rencontres. J'entends par-là, rencontre avec une personne, une situation, un lieu, un livre ou n'importe quel objet. Cela implique d'être à l'écoute et disponible à cet instant et de ne pas trop suivre une idée fixe. Ainsi l’on retrouve toujours le même jeu pictural à un niveau ou un autre, à travers "des objets" différents, lesquels s'enrichissent mutuellement.
C'est pourquoi seul le forma carré et l'encadrement est constant alors qu'une totale liberté se manifeste au travers de l'inspiration. C'est le sujet seul qui guide l'acte de peindre et non une recherche de style. Il s'installe de lui-même par la personnalité de l'artiste.
Le véritable outil utilisé n'est pas le pinceau, la spatule ou diverses impressions, variables en fonction du besoin ; mais la faculté réceptive et l'inspiration puisées dans l’univers auquel j’appartiens, et ou tout être se nourrir. Tous, nous y avons accès puisque nous en faisons partie. Chacun reçoit en fonction des sens et facultés de sa conscience en éveil.
Nous sommes comme des antennes qui captent une certaine longueur d'onde, une largeur de bande bien précise en fonction de l'ouverture de cette conscience. Ainsi le scientifique, le politique, le créateur, l’artisan, le pêcheur, etc, reçoivent à leur niveau certaines informations et s’inspirent également de ce tronc commun qui de toute évidence ne nous appartient pas personnellement.
L’abstraction permet de prendre pleinement conscience de l’univers de son interaction, de ses dimensions et même de les vivres. Mon but n’est pas la décoration mais l’expression et le souhait d’ouvrir notre esprit à une vue plus holistique de l’univers.
La peinture abstraite touche la partie sensible du public comme elle la touchée en moi. Elle vient à moi, me transporte. Il y a un premier contact dans mon quotidien, un moment, un regard, une lecture, une écoute, une compréhension, une vision. Dès lors cette impression n’aura de cesse que lorsqu’elle sera traduite en peinture. Là elle va prendre vie, s’épanouir et partager. Maintenant on peut voyager en elle et avec elle. L’œuvre prend contact avec nous si on est ouvert et disponible. Le fait même que ce soit une forme abstraite évite de nous enfermer dans une culture, dans un culte. Si tout est forme, de l’idée à la roche, en passant par toutes les espèces vivantes. Celle-ci n’a pas pour ambition de représenter mais juste de suggérer une possibilité, une hypothèse de travail, une invitation au voyage.
Par l’émotion, l’œuvre rend sensible à la différence. La différence avec l’autre ou d’autres systèmes, d’autres règnes, de forme de vie, etc. Cela nous donne une attention seconde. Une attention au-delà des apparences ou tout nous est donné « pré-pensée » .
J’accorde là plus grande attention au fait que mon travail soit foncièrement positif. La souffrance et le tragique n’a pas besoin de moi pour se répandre. Je préfère que l’œuvre apporte la meilleure énergie possible ; qu’elle apporte de l’harmonie car elle va vive avec des humains certainement dans une maison. C’est précisément cette énergie que l’on reconnaît et qui nous touche dans l’oeuvre. Je suis convaincu que c’est une note qui va entrer en harmonie avec la vie et le quotidien de son entourage.